La maniabilité a fait la différence

 Pour voir un sans-faute à l'épreuve de maniabilité, il faudra attendre au moins la prochaine édition. Comme à son habitude, Georges Jaeger, le chef de piste, avait concocté un tracé des plus exigeants aux 25 concurrents répartis en six catégories.

 Joachim Frey oublie une porte

  Après le dressage la veille et le marathon le matin même, ils se voyaient ainsi offrir la possibilité de finir en beauté. Si certains ont approché l'excellence comme Daniel Fischer qui n'a fait tomber qu'une balle sur les 18 portes, aucun n'a réussi le carton-plein.

 L'épreuve a même été fatale à Joachim Frey (Sélestat), leader de sa catégorie après le dressage et le marathon -Amateur 1 GP Paire - et quasiment assuré du podium. Bien parti, il a oublié la porte sept, se voyant du coup éliminé.

 « C'est une erreur d'inattention qui me coûte cher, explique-t-il, un brin déçu mais loin d'être abattu. Ce n'est que ma première année avec ces deux chevaux que j'ai depuis plus de sept ans donc j'ai encore le temps de gagner. Dans l'optique des championnats de France, cette élimination pourrait néanmoins nous coûter cher. »

 Dans tous les cas, il a fait des heureux puisque c'est finalement Daniel Fisher qui l'a emporté devant l'Allemand Georg Knell et Bruno Kempf.

 Didier Mathis s'impose... avec un cheval de trait

 En attelage solo, Didier Mathis a une nouvelle fois réalisé des prouesses avec son cheval de trait. Dans une catégorie qui fait la part belle aux chevaux de sang, il a réussi à terminer sur la plus haute marche du podium. « Ce cheval est vraiment exceptionnel », s'enthousiasme-t-il, ajoutant qu'il a « aussi gagné le marathon en toutes catégories ».

Au classement, il devance Jéremie Biechel « venu pour gagner mais pas déçu car c'est seulement la première année où (il) concourt en solo. »

 Dans les autres catégories, le local Rolf Guthmann et son attelage tiré de quatre poneys, a logiquement gagné tout comme Vincent Koppel, seul concurrent en cheval de trait.

Cette 31^ème édition restera également comme la première dans le cadre du Grand Prix Eurodistric Regio Pamina (Pa pour Palatinat du Sud, Mi pour Mittelerer-Oberhein et Na pour Nord-Alsace).

 Dans ce cadre, les concurrents allemands - sept ce week-end - sont venus plus nombreux que les années précédentes. Un deuxième speaker s'exprimait même dans leur langue, preuve que ce "partenariat" est amené à durer.

T.G.